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Relecture de l’article : Éducation : en visite à Marseille, Macron veut généraliser les «Écoles du futur»

Voilà un éditorial que je suis heureux de communiquer ici sur notre blog. La thématique est « l’éducation ».
Son titre saisissant (Éducation : en visite à Marseille, Macron veut généraliser les «Écoles du futur») parle de lui-même.

Annoncé sous le nom «d’anonymat
», l’auteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres posts qu’il a publiés sur internet.

Les informations éditées sont en conséquence présumées valables.

Le président Emmanuel Macron, de passage ce jeudi à Marseille dans une école « laboratoire » testant une expérimentation pédagogique contestée par les syndicats enseignants, a déclaré que l’ambition dans les prochains mois était d’étendre cette approche « partout sur le territoire ».

« Notre ambition avec Monsieur le Ministre, c’est ensuite dans les prochains mois de pouvoir généraliser cette approche », qui consiste à mettre des moyens tout en donnant aussi « plus de liberté pédagogique aux enseignants », a expliqué Emmanuel Macron en présence de Pap Ndiaye dans l’école Menpenti de Marseille.

Cette expérimentation dans les écoles marseillaises avait été lancée début septembre dernier, à l’occasion du plan « Marseille en grand » lancé par le président de la République pour aider la deuxième ville de France, où le taux de pauvreté dépasse 50 % dans certains quartiers, à rattraper son retard.

11 000 élèves et plus de 600 enseignants concernés

Au total 59 écoles « laboratoires » ont été sélectionnées pour mener cette expérience qui prévoit notamment un libre recrutement des professeurs et doit permettre aux établissements de financer un projet innovant autour de la culture, des langues, de l’environnement ou des sciences. L’objectif selon l’Élysée : donner « davantage de liberté et d’autonomie aux équipes pédagogiques pour bâtir un système scolaire plus juste et plus inclusif ».

Parmi les écoles concernées, 38 sont classés en réseaux d’éducation prioritaire, telles que l’école du parc Kallisté, ou encore l’école Saint-André La Castellane. Les 21 autres ne le sont pas, comme l’école élémentaire La Blancarde, l’école du Rouet ou encore l’école élémentaire Calanques de Sormiou. Au total, près de 11 000 élèves et plus de 600 enseignants sont concernés par le dispositif.

Macron met « des moyens sur la table »

Le maire de Marseille Benoît Payan a salué devant la presse la volonté d’Emmanuel Macron de « mettre des moyens sur la table comme personne ne l’a fait avant », et de « faire faire des maths, des langues étrangères aux enfants ». Sur les 2,5 millions d’euros de budget global prévu, 360 000 euros ont déjà été engagés, a précisé Christian Abrard, préfet chargé du volet pédagogique du plan « Marseille en grand ».

« Mais il y a des lignes rouges : c’est l’école de la République, l’égalité de toutes les écoles », a souligné Benoît Payan, « opposé » au recrutement par les directeurs d’établissement.

Alors qu’Emmanuel Macron a été accueilli par une cinquantaine d’enfants euphoriques, avant de faire le tour d’ateliers avec des écoliers, une trentaine de manifestants postés près de l’école ont réclamé d’abord plus de moyens pour l’Éducation nationale. L’expérimentation marseillaise suscite beaucoup d’interrogations, notamment l’idée que les directeurs d’école puissent choisir leur équipe, un changement profond du modèle de l’Éducation nationale.

Le risque d’une « école à deux vitesses »

« L’Éducation nationale n’est pas une somme de start-ups », assène Stéphane Crochet, secrétaire général du SE-Unsa, qui s’inquiète que le nouveau ministre ne « se retrouve avec un chemin extrêmement balisé » et que l’expérimentation ne soit généralisée. « Cette expérimentation remet gravement en cause le caractère national de l’École publique, le statut de fonctionnaires d’État des enseignants, l’égalité de traitement des personnels dans leur demande de mutation », renchérit la Fédération FO de l’Enseignement (FNEC FP-FO).

D’autres pointent le risque d’une « école à deux vitesses », avec des établissements mieux dotés que d’autres et pas forcément situés dans des quartiers défavorisés. Le président et Pap Ndiaye, qui effectue son deuxième déplacement de terrain après une première visite hautement symbolique dans le collège du professeur assassiné Samuel Paty, sont en outre attendus sur de tout autres sujets.

« Cette expérimentation, c’est une vitrine alors que le président devrait se concentrer sur les sujets brûlants de l’Éducation nationale que sont les salaires, le dégel du point d’indice ou encore la feuille de route du nouveau ministre qui ne s’est toujours pas exprimé », estime Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire.

A lire:

Contes en vers (Voltaire)/L’Éducation d’une fille,Le livre .

L’Éducation anglaise en France/Appendice II,Ouvrage .

LE RIDEAU LEVÉ,Ouvrage .

Technologies pour le développement rural/Couverture,Le livre .