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Infos pour vous : ce que les candidats disent sur l’éducation et les langues régionales

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Nos rédacteurs ont remarqué un texte sur le web dont la thématique est «l’éducation».

Son titre saisissant (ce que les candidats disent sur l’éducation et les langues régionales) parle de lui-même.

Présenté sous le nom «d’anonymat
», l’éditorialiste est connu et fiable pour d’autres posts qu’il a publiés sur internet.

Les informations divulguées sont de ce fait réputées conformes.

La date d’édition est 2022-06-08 10:28:00.

Voilà ll’article :

Voici, par circonscription, ce que disent les candidats aux législatives des 12 et 19 juin, lorsqu’on les interroge sur leur priorité absolue en matière d’éducation et de langues régionales.

4e circonscription

Sylviane Lopez (RN) : « Remettre au coeur des programmes l’enseignement du français, des mathématiques et de l’histoire. Réduire les effectifs de classes et arrêter les fermetures d’écoles (20 élèves par classe en primaire et 30 dans le secondaire). »

Paul Darnet (Parti animaliste) : ne formule que des propositions concernant la condition animale.

Carlos Ribeiro (LO) : « Pour que le CAC 40 garde des joues roses, l’enseignement, comme tous les services utiles à la population, se dégrade à une vitesse grand V. Ce n’est pas une fatalité. Les capitalistes ont l’argent. Mais ceux qui font tout, eux, ont le monopole du travail. Chacun ses armes. Ma priorité, c’est d’aider les travailleurs – les enseignants en font aussi partie – à prendre conscience qu’ils sont une force capable de remettre la société sur ses pieds. »

Egoitz Urrutikoetxea (EH Bai) : « Il faut légaliser l’enseignement immersif et modification de l’article 2 de la Constitution, octroyer aux institutions locales des moyens et compétences nécessaires pour mettre en place une politique linguistique résiliente. Il faut dégager les moyens nécessaires à l’inclusion en créant les postes indispensables et un statut d’AESH (contrat à temps complet, salaire), mettre en place un revenu minimum garanti (RMG) de 1 164 euros pour toute personne de plus de 18 ans, dont les étudiants et revaloriser les salaires de tous les enseignants, avec le dégel du point d’indice. »

Iñaki Echaniz (Nupes) : « Un plan d’investissement dans le service public d’éducation pour mettre fin à la logique comptable dans la gestion de nos écoles est indispensable : revalorisation des salaires, recrutement, pas de fermeture d’école ou de regroupement (RPI) sans l’accord des parties prenantes réunies en conseil d’école (parents, enseignants, élus), sanctuarisation des moyens existants durant 5 ans et augmentation de ces moyens là où il y en a besoin. Il faut autoriser le passage d’épreuves du brevet et du bac en basque et occitan. »

Julien Lassalle (Résistons !) : « L’histoire, la culture, les langues doivent être renforcées. Communiquer, former aux métiers manuels de l’environnement. Organiser le retour de nos diplômés. »

Margaux Taillefer (Reconquête !) : n’a pas répondu à nos sollicitations.

Valérie Bouchard (Mouvement pour les animaux) : ne formule que des propositions concernant la condition animale.

Annick Trounday (Renaissance) : « Accompagner les jeunes pour que chacun trouve sa place dans notre société : un emploi avec la mise en œuvre du contrat engagement jeunes et le développement de l’apprentissage et de l’alternance, faire de la formation professionnelle une filière d’excellence ; une implication citoyenne avec le développement du service national universel et du service civique ; et un soutien aux besoins du quotidien qui vise à améliorer l’estime de soi. »

5e circonscription

Benjamin Gil (Parti souverainiste) : « Ma priorité concernant l’enseignement est de permettre aux enfants d’apprendre dans les meilleures conditions possibles. Cela passe notamment par la nécessité de revenir aux fondamentaux trop souvent oubliés que sont l’écriture et le calcul. De bons fondamentaux donnent de très bons citoyens et actuellement ces fondamentaux ont été laissés de côté. Il convient de donner aux professeurs plus d’autorité et de protection face aux défis qui les attendent ainsi que d’un salaire à la hauteur. »

Sandra Pereira-Ostanel (Nupes) : « Reconstruire l’école publique. L’école publique que nous voulons est laïque, gratuite et ouverte à tous les élèves. L’enseignement public sort exsangue du quinquennat Macron. Il faut se libérer des diktats du Medef sur l’employabilité de nos enfants en diversifiant l’offre de formations et d’études sur nos territoires. Nous portons, entre autres, dans le programme l’avenir en commun : l’université gratuite, des revenus pour les étudiants, l’accès au savoir pour tous. »

Philippe Bardanouve (LO) : les candidats LO font tous des réponses strictement identiques. Voir Carlos Ribeiro (4e).

Annick Pillot (Reconquête) : « Mes priorités seraient de soutenir un texte de loi qui permettrait de rétablir l’enseignement des fondamentaux à l’école primaire, supprimer le collège unique, rétablir les classes de niveau, revaloriser les examens, augmenter les salaires des enseignants et relever le niveau de leur sélection. »

Thibault Pathias (Volt) : « Donner un soutien financier public aux écoles immersives en langues régionales. Rendre les régions responsables du personnel éducatif. Favoriser l’excellence et la cohésion à l’école publique. Faire grandir nos enfants aux écoles accueillants. Ouvrir les écoles et construire des ponts avec la société. Redonner aux acteurs de l’éducation des moyens d’agir. Progresser vers une éducation sans frontières. Aider les enfants à se mettre sur la bonne voie. Permettre l’apprentissage tout au long de la vie. »

Pascal Lesellier (RN) : « Nos élèves régressent dans les classements internationaux et 10 % sont quasiment illettrés. Je propose de remettre au cœur de l’enseignement, le français, les mathématiques et l’histoire. L’instruction va avec l’autorité. Je suis favorable à la sanction des incivilités en cas de répétition, en suspendant les allocations familiales et les bourses scolaires. Le brevet sera remplacé par un examen d’orientation post 3e et la réforme Blanquer du baccalauréat sera abrogée : sélection et orientation doivent fonctionner de pair. »

Mathilde Hary (EH Bai) : « Sécuriser l’enseignement immersif en votant une loi le protégeant et permettre aux élèves de passer leurs examens dans la langue qu’ils et elles étudient. Dégager les moyens nécessaires à l’inclusion en créant les postes indispensables et un statut d’AESH (salaire, travail à temps complet, prise en compte de l’ancienneté et pérennité des postes). Il faut absolument supprimer Parcoursup et revenir à un système qui respecte le choix des lycéens. Lutter contre la précarité étudiante : mettre en place un revenu minimum garanti dès 18 ans. »

Thomas Riché (Espoir RIC) : « Niveau en baisse, classes surchargées, professeurs épuisés sous-payés, programmes modifiés tous les ans, enseignants non remplacés etc.. Notre système éducatif est à l’agonie et aucune économie ne doit être réalisée sur les moyens qui permettent la meilleure instruction à nos enfants. L’avenir de notre société en dépend. Concernant l’enseignement immersif et le recours à la révision constitutionnelle : sur les 22 révisions constitutionnelles depuis 1958, une seule a été soumise à référendum. Pourtant l’article 89 de la Constitution dit : « La révision est définitive après avoir été approuvée par référendum » . Nous demandons que toutes les propositions de révision constitutionnelle soient soumises à référendum, que l’initiative citoyenne pour les révisions constitutionnelles soit ajoutée à cet article 89. »

Florence Lasserre (Ensemble) : « Depuis le 1er mars 2022, le contrat d’engagement jeune leur propose une aide de 500 euros mensuels et un accompagnement personnalisé pour construire leur projet professionnel. Je veux épauler nos jeunes dans leur recherche de stages, d’alternances et d’apprentissages, je leur proposerai des temps d’échanges avec les entreprises au sein de ma permanence. J’engagerai une campagne de promotion du service national universel, dispositif qui leur permet de financer leur permis de conduire. »

Hélène Susbielle (Résistons !) et Sylvie Roubin (Mouvement pour les animaux) : n’ont pas répondu à nos sollicitations.

6e circonscription

Bertrand Soubelet (sans étiquette) : « Le Pays basque n’est pas forcément concerné, mais il est essentiel de mettre tous les enseignants en situation d’assurer leur mission de transmission du savoir dans les conditions optimales de sérénité et de sécurité. Trop d’enseignants sont abandonnés par le système éducatif face à la violence physique et verbale. »

Monique Becker (RN) : « Ce n’est pas le salaire des professeurs qui pose problème, c’est, de plus en plus, leur difficulté à faire cours, le manque de respect, le manque de travail. La situation des enseignants (je suis moi-même enseignante) devient préoccupante et ne suscite plus de vocation. »

Peio Dufau (EH Bai) : sur ce sujet, le candidat EH Bai de la 6e circonscription fait mot pour mot la même réponse que la candidate de son parti sur la 5e. Voir Mathilde Hary (5e).

Vincent Bru (Renaissance) : « Ratification de la Charte européenne des langues régionales, garantir dans la Constitution l’enseignement des langues régionales, régler avec le ministère de lEducation nationale la question de l’autorisation de passer les épreuves en langue basque au brevet et au baccalauréat. »

Jacqueline Uhart (LO) : voir Carlos Ribeiro (4e).

Fabrice-Sébastien Bach (LR) : « J’agirai pour la création d’une banque publique destinée à financer les études avec un remboursement différé après l’entrée dans la vie active. Je faciliterai la construction de résidences étudiantes autofinancées et gérées par les établissements d’enseignement supérieur. Je ferai reconnaître les diplômes de chaque côté de nos frontières pour faciliter l’accès aux études et aux emplois transfrontaliers et je proposerai l’enseignement du basque dans tous les collèges et lycées de notre territoire. »

Tom Dubois-Robin (Nupes) : « Notre priorité est de recruter, former et bien rémunérer les enseignants. Revaloriser les salaires de 15 %. Alléger les charges de travail et réduire les effectifs par classe. Développer l’enseignement professionnel et technologique public. Proposer une allocation autonomie de 1 063 euros dès 16 ans pour une personne détachée du foyer fiscal. Éduquer à la citoyenneté. Faire de la cantine un lieu clé d’éducation, avec des menus bios et locaux. Gratuité des cantines et des transports scolaires. »

Philippe Jouvet (sans étiquette) : « La connaissance, l’innovation et la capacité d’ouverture sont les ressources stratégiques du XXIe siècle. Les mathématiques y participent, au même titre que la richesse culturelle que représente l’apprentissage des langues régionales. Offrir à tous un enseignement de haute qualité, en offrant de vrais soutiens à ceux qui en ont besoin et en revalorisant le métier d’enseignant, est un enjeu crucial de la prochaine mandature. »

Mathis Tenneson (Vivre ici) : « La priorité de notre programme est de parvenir à mettre en place un organe de sauvegarde des cultures locales. Pour sauvegarder et éduquer sans imposer. Cela concerne évidemment les langues régionales mais permet d’y intégrer l’ensemble des coutumes et cultures qui forment la richesse des régions de notre pays. »

Christine Néel (Reconquête !) : «Revaloriser les bas salaires et les salaires moyens. »

Bibliographie :

Éducation et sociologie/Chapitre 3,Le livre . Disponible dans toutes les bonnes librairies.

L’Enseignement historique en Sorbonne et l’Éducation nationale,Le livre .

Les Pôles d’éco-citoyenneté dans le Nord-Pas-de-Calais/Les principaux Pôles d’éco-citoyenneté dans le Nord-Pas-de-Calais/Les Parcs Naturels Régionaux/Le PNR Scarpe-Escaut,A voir et à lire. . Disponible sur internet.

Programmes de l’école primaire,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.