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Editorial tout frais : Education à la sexualité, « théories du genre » à l’école… 3 points pour comprendre les termes du débat

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Voilà un post que nous sommes heureux de présenter ici sur notre blog. La thématique est « l’éducation ».
Son titre séduisant (Education à la sexualité, « théories du genre » à l’école… 3 points pour comprendre les termes du débat) est évocateur.

Annoncé sous la signature «d’anonymat
», l’auteur est positivement connu pour d’autres éditoriaux qu’il a publiés sur internet.

Les révélations communiquées sont de ce fait appréciées véridiques.

Sachez que la date de parution est 2022-09-12 08:44:00.

L’article mentionné :

l’essentiel
Des termes comme « théorie du genre » ou « éducation à la sexualité » sont régulièrement brandis dans le débat public, à l’image du polémiste Eric Zemmour qui dénonce un « endoctrinement » des enfants. Mais que désignent ces mots ? La Dépêche synthétise ces termes pour mieux les comprendre.

Le débat autour ce ce qu’enseigne réellement l’école française sur les questions de genre et de sexe rebondit fréquemment depuis plusieurs années. Dernier exemple en date avec une polémique lancée par Eric Zemmour, dénonçant une prétendue propagande destinée à « endoctriner les enfants », notamment sur les questions de genre, à l’école, comme le raconte Le Parisien. Pour y voir plus clair, La Dépêche propose un décryptage des termes les plus usuels en rapport avec ce débat, ainsi que les positions de l’Education Nationale sur le sujet.

L’éducation à la sexualité : un objectif du ministère

L’éducation à la sexualité est une obligation juridique depuis 2001: l’article L312-16 explique qu’ »une information et une éducation à la sexualité sont dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées à raison d’au moins trois séances annuelles », visant à « l’apprentissage du respect dû au corps humain et et à sensibiliser aux violences sexistes ou sexuelles ainsi qu’aux mutilations sexuelles féminines ».

Selon le ministère de l’Education Nationale, ces séances d’éducation sont réparties de façon variable au cours de l’école primaire, en fonction des moyens disponibles et sont gérées par les professeurs eux-mêmes. Au collège et lycée, trois séances annuelles sont prévues, et organisées par un panel de volontaires pouvant être des professeurs, des infirmiers ou encore des conseillers principaux d’éducation.

Les objectifs de ces enseignements sont l’éducation autour des problématiques liées à la sexualité, la prévention des risques et la promotion de l’égalité hommes-femmes, comme l’explique une fiche dédiée à ces enseignements sur Eduscol, le site d’information du ministère. Sont ainsi abordés des problématiques comme les grosses précoces, la contraception, les infestions sexuellement transmissibles (dont le sida) mais aussi les risques liées à internet. Le tout en proposant en proposant des informations objectives, scientifiques et adaptées, en privilégiant des échanges entre élèves, en mettant 

La « théorie du genre » : un terme polémique

Certaines polémiques laissent entendre qu’une « théorie du genre » serait enseignée en classe. Pour comprendre ce terme, il faut d’abord évoquer les « études de genre »: celles-ci, dans une approche constructiviste, étudient la question des origines du genre, pensé non pas comme une conséquence de l’évolution biologique, mais comme une construction sociale. Ces études font la distinction entre le sexe (les caractéristiques de l’homme et la femme d’un point de vue biologique) et le genre (construction sociale imposée en fonction du sexe) selon les travaux inspirés de la pensée de Margaret Mead, la première à faire cette distinction. C’est le fameux « On ne naît pas femme, on le devient », de Simone de Beauvoir, qui pose que sur, la base des différences biologiques entre un corps féminin et masculin, on a au fil du temps développé une opposition des rôles dans la société (les filles devant jouer à la poupée et les garçons aux voitures).

Le terme « théorie du genre » a, lui, été introduit par des opposants à ces études sur le genre. Ils clament l’idée que ce mouvement est, d’une part, une théorie – dépourvue selon eux de consensus scientifique – et de l’autre, qu’elle a un objectif politique.

Cette « théorie du genre » n’est pas reconnue par l’Education Nationale. Aucun texte officiel, ni aucune circulaire n’y fait référence. C’est ce qu’a réaffirmé Pap Ndiaye, l’actuel ministre de l’Education Nationale, ce lundi 12 septembre sur franceinfo , en réponse aux mises en cause d’Eric Zemmour : « L’éducation sexuelle n’a rien à voir avec la théorie du genre […] il s’agit de respecter la loi [qui rend l’éducation à la sexualité obligatoire] », a affirmé le ministre.

Les « stéréotypes de genre » : un adversaire désigné

Si la « théorie du genre » n’est pas enseignée à l’école, les enfants y sont en revanche sensibilisés à la lutte contre les « stéréotypes de genre ».

Ce terme désigne, selon le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme, « une opinion généralisée ou un préjugé quant aux attributs ou caractéristiques que les femmes et les hommes possèdent ou doivent posséder et aux rôles qu’ils jouent ou doivent jouer.«  Par exemple, penser que les garçons ne peuvent pas s’habiller en rose ou que les femmes sont en charge de la cuisine dans un foyer sont des stéréotypes de genre.

Lutter contre ces stéréotypes est un objectif du ministère de l’Education Nationale, une des missions de l’éducation à la sexualité étant de promouvoir l’égalité hommes-femmes. Il s’agit également d’amener les élèves à échanger et à s’informer autour de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, le sexisme, l’homophobie et la transphobie, contraires aux droits de l’Homme.

Lecture:

Basic English/Liste des mots,Clicker Ici . Disponible dans toutes les bonnes bibliothèques de votre département.

Enseignement du cantonais/Prononciation/Systèmes de la Latinisation du Cantonais,A voir et à lire. . Disponible sur internet.

L’éducation de Jane,Clicker Ici . Disponible dans toutes les bonnes bibliothèques de votre département.

Pôles d’éco-citoyenneté/Les principaux Pôles d’éco-citoyenneté dans le Nord-Pas-de-Calais/Les Parcs Naturels Régionaux/Le PNR Caps et Marais d’Opale/Le Manoir du Huisbois,Le livre .