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Sur internet : Education nationale: Pap Ndiaye arrivera-t-il à tenir sa promesse d’un professeur devant chaque classe en septembre ?

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Voici le principal d’un texte que notre équipe vient de identifier sur le web. Le sujet va ouvertement vous convenir. Car le thème est « voitures anciennes ».

Son titre (Education nationale: Pap Ndiaye arrivera-t-il à tenir sa promesse d’un professeur devant chaque classe en septembre ?) est évocateur.

Annoncé sous le nom «d’anonymat
», l’auteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour d’autres encarts qu’il a publiés sur internet.

L’encart a été édité à une date indiquée 2022-06-28 02:47:00.

Texte d’origine dont il s’agit :

La crise inédite du recrutement traversée par l’Education nationale, avec des taux de réussite aux concours enseignants historiquement bas, fait craindre une rentrée 2022 très compliquée.

Une première rentrée rue de Grenelle pour M. Ndiaye aux faux airs de crash-test. Dans sa grande interview au Parisien, dimanche, le nouveau ministre de l’Education nationale a cherché à désamorcer les inquiétudes en promettant un «prof devant chaque classe à la rentrée».

Mais professeurs, syndicats et parents d’élèves ne sont guère convaincus et craignent le pire pour septembre au vu du faible nombre de candidats cette année dans certaines matières aux concours enseignants pour les écoles, collèges et lycées.

Dans le primaire, l’alerte a été donnée en Ile-de-France, où seulement un poste de professeur sur trois au concours a été pour le moment pourvu. A Versailles, plus grande académie de France, 424 futurs enseignants ont été admis pour 1 430 postes proposés. Dans l’académie de Créteil, le concours externe des professeurs des écoles a permis le recrutement de 419 futurs enseignants pour 1 079 postes proposés. «L’Ile-de-France est de loin la plus concernée» mais «dans toutes les autres académies, le nombre d’admis est insuffisant, c’est une pénurie inédite», estime Guislaine David, secrétaire générale du SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire.


«Un prof devant chaque classe, ça va être un vrai grand défi», craint Stéphane Crochet, du SE-Unsa. «Ce ne sera qu’une image les premiers jours de l’année, et on verra dans quelles difficultés on est dans les semaines qui suivent», quand il y aura «des absences de personnels», ajoute-t-il. Car le manque de remplaçants est lui aussi patent.

Baisse d’attractivité

Au collège et au lycée, dans plusieurs disciplines, notamment en mathématiques et allemand, d’importants déficits dans les effectifs sont à prévoir. En mathématiques, 816 candidats ont été admissibles sur 1 035 postes de professeurs de mathématiques ouverts. C’est deux fois moins de candidats qu’en 2021. Avant les oraux, qui effectuent une seconde sélection, il manquait déjà plus de 200 professeurs potentiels.

Constat identique en allemand, avec 83 candidats admissibles pour 215 postes ouverts. Là aussi, c’est plus de la moitié moins par rapport à l’année dernière.

L’intégralité des résultats aux divers concours sera connue début juillet.

«On est vraiment dans une situation dramatique», assure Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat du secondaire. «Il n’y aura pas, contrairement au mantra ministériel, un professeur devant chaque classe», cingle-t-elle.

Le ministre a promis de mettre en place des cellules «qui vont régler les difficultés là où elles se posent» dans chaque académie dès le 22 août, soit 10 jours avant la rentrée, avec le probable recrutement d’un nombre important de contractuels.

Mais les raisons structurelles de ces «difficultés» risquent de perdurer, avec, pointent les syndicats, le manque d’attractivité du métier lié «essentiellement à la question des salaires». «Quand vous avez un bac + 5 en mathématiques, que vous regardez ce qui se passe dans l’Education nationale et les autres opportunités, le choix est assez vite fait», lance Sophie Vénétitay.

Dans la lignée des promesses du candidat Macron, Pap Ndiaye s’est à ce titre engagé à ce que le salaire de départ des jeunes enseignants passe au-dessus des 2 000 euros nets «en 2023».

«Chaque année scolaire est plus complexe que la précédente, en raison de la baisse d’attractivité du métier d’enseignant. Il va falloir un très gros travail», explique Patrick Roumagnac, secrétaire général du Syndicat de l’inspection de l’Education nationale (SI.EN UNSA, majoritaire).

Il défend notamment le recrutement d’enseignants dans le cadre des controversés «job-dating», entretiens organisés depuis un mois dans certaines académies pour palier au manque de candidats aux concours. Les personnes retenues, qui doivent avoir au minimum une licence, enseigneront dès la rentrée en tant que contractuels.

«Les entretiens sont très sérieux, orchestrés par des inspecteurs et même si les contractuels ne représentent que 1% des profs (dans le premier degré et 8% dans le second degré selon les chiffres de l’Education nationale, ndlr), c’est très important de fidéliser ces personnes très engagées et de penser à terme à les intégrer à l’Education nationale», dit-il.

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