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Sur internet : Éducation à la sexualité : comment mieux parler de sexe à l’école ?

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Dans le cadre de notre devoir d’information, nous publions ci-dessous un post vu sur le web ce jour. Le thème est «l’éducation».

Son titre saisissant (Éducation à la sexualité : comment mieux parler de sexe à l’école ?) parle de lui-même.

L’écrivain (présenté sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur internet.

L’encart a été divulgué à une date indiquée 2022-09-18 10:25:00.

Voici lle « papier » mentionné :

Les notions de consentement, de respect du corps de chacun ou de plaisir sont rarement évoquées à l'école
Les notions de consentement, de respect du corps de chacun ou de plaisir sont rarement évoquées à l’école (©PHOTOPQR/VOIX DU NORD/MAXPPP)

Vu de l’extérieur des salles de classe, l’éducation à la sexualité peut paraître rudimentaire : anatomie, hygiène, santé.

Trois thématiques essentielles, et qui ne doivent surtout pas être occultées. Mais qui doivent être complétées par d’autres enseignements, plus sociaux sur le consentement, le respect du corps de chacun ou la notion de plaisir. Autant de thématiques qui servent à construire chaque élève, dans sa future vie d’adulte. 

Alors que Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale, a reconnu qu’il fallait améliorer l’éducation à la sexualité, différents acteurs nous expliquent ce qu’il faudrait changer.

Des initiatives individuelles

C’est ce que s’efforcent de faire certains enseignants, motivés, comme Émilie Braco, professeure de SVT dans l’académie de Lille. Elle anime des espaces de parole pour écouter les questions des élèves, « les rassurer et ouvrir le discours », explique cette professeure à actu.fr. 

Le problème, c’est que ces séances ne sont pas assez nombreuses : deux heures pour chaque classe de seconde, quand il faudrait six heures par an et pour toutes les tranches d’âge. 

C’est donc un problème de temps, non imputable aux professeurs, et certains regrettent qu’il n’y ait pas d’initiative lancée à l’échelle nationale pour aborder ces thématiques.

« Cela repose souvent sur des individualités », regrette Thomas Rohmer, directeur de l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique.

Vidéos : en ce moment sur Actu

Celui qui intervenait autrefois dans les milieux scolaires espère une meilleure éducation à la sexualité, notamment pour « déconstruire » les images de la pornographie, consultées par des mineurs. 

Comment un adolescent qui a construit sa sexualité sur Pornhub, sans jamais en parler, peut comprendre qu’il n’a pas besoin de donner une claque pour donner du plaisir. L’éducation à la sexualité, c’est le b.a.-ba.

Thomas RohmerDirecteur de l’Observatoire de la parentalité et de l’Éducation numérique

« Sur la forme, avec des séances qui ne sont pas respectées, et sur le fond avec une approche de la sexualité tournée autour de l’hygiène et de la santé, c’est un échec de trois décennies d’éducation sexuelle en France« , lâche Thomas Rohmer auprès d’actu.fr.

De quoi faut-il parler ?

Si la question de la pornographie inquiète les parents et les autorités, le psychanalyste Éric Bidaud, constate auprès d’actu.fr qu’il n’y a pas « d’intervention à proprement parler sur ce sujet. C’est un manque, et l’école doit intervenir, être un dispositif d’information. »

Mais les films X ne sont évidemment pas les seules thématiques qui doivent être abordées : « Toutes les idées doivent être déconstruites. Généralement, les profs ne parlent que de biologie ou de reproduction, mais ne vont pas plus loin », estime Nikita Bellucci, ancienne actrice pornographique et productrice. 

Il faut parler de leur rapport aux corps, du consentement, et surtout, répondre à toutes les questions des adolescents, sinon ils vont chercher sur internet.

Nikita BellucciAncienne actrice et productrice

Le problème, c’est que par manque de temps, les professeurs se limitent souvent aux programmes des cours. Et en SVT, le fonctionnement du corps humain est au programme. 

« Il y a des chapitres sur le fonctionnement de l’appareil sexuel, mais pas d’éducation à la sexualité », explique Émilie Braco, membre de l’association des professeurs de biologie et géologie (APBG). « On apprend comment fonctionne les hormones et les cycles féminins, comment sont créés les spermatozoïdes… »

Pour parvenir à faire ces six heures par an et par tranche d’âge dès le collège, il faudrait « plus de temps, plus de professeurs et plus d’intervenants extérieurs », rappelle cette enseignante de SVT, qui prend sur son temps hors des cours pour faire des interventions. 

C’est d’autant plus une nécessité que « les élèves sont demandeurs » selon elle.

« On est pas forcément informés »

Alors qu’il vient de rentrer en second, Thibaut, 14 ans, n’a jamais eu de cours d’éducation à la sexualité. Scolarisé dans le privé, il estime que cela « serait intéressant d’aborder le sujet ».
« On n’est pas forcément informés, ce serait bien de comprendre comment la contraception marche par exemple. » Il ne voit pas ce moment comme un cours magistral, mais plus comme « un échange, une discussion », où les intervenants répondraient aux questions des élèves.

Comment faut-il en parler ?

Émilie Braco, qui a suivi une formation sur la base du volontariat, nous raconte l’objet de celle-ci et la manière d’aborder le sujet de la sexualité, avec lequel les lycéens peuvent se sentir gênés. 

« On nous apprend le vocabulaire à utiliser, il y a l’intervention d’un médecin sur les aspects psychosociaux de la puberté, un rappel sur le droit, etc. », énumère la prof de SVT. 

Mais aussi, on explique comment parler de la sexualité de manière positive. On nous conseille de récolter des questions, anonymement et sur papier, avant la séance, pour que cela soit plus facile pour les élèves de s’exprimer. Autre chose, mettre la salle de classe en cercle, pour ouvrir le dialogue.

Émilie BracoProfesseure de SVT, membre de l’association des professeurs de biologie et géologie

Pour les enfants en primaire, Guislaine David, cosecrétaire générale et porte-parole du SNUipp-FSU, principal syndicat des instituteurs, utilisait le même procédé, avec des questions sur des bouts de papier avant les séances. 

La syndicaliste travaillait en lien avec l’infirmière du secteur, mais reconnait de vraies difficultés et barrières : « On est démunis en personnel autour des écoles : assistante sociale, infirmière scolaire n’ont pas beaucoup de temps à nous consacrer alors que leurs interventions permettraient d’avoir une vraie éducation à la sexualité. »

Guislaine David regrette aussi qu’aucune formation ne soit proposée pour les instituteurs, même si « l’on doit aider les élèves à se construire en tant que citoyen».

Surtout, que ce soit Guislaine David ou Émilie Braco, les deux enseignantes estiment qu’il faut nécessaire « partir du questionnement des élèves ». Car c’est avant tout à cela que doivent servir ces cours : aider les jeunes à se repérer dans une période de la vie qui est tout sauf évidente.

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