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Retour sur l’article : la médiatrice pointe la délicate question de la mobilité enseignante

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Voici un encart que je suis heureux de communiquer ici sur notre blog. La thématique est « l’éducation ».
Son titre séduisant (la médiatrice pointe la délicate question de la mobilité enseignante) condense tout le papier.

Présenté sous le nom «d’anonymat
», le journaliste est connu et fiable.

La fiabilité est donc substantielle en ce qui concerne cet encart.

La date d’édition est 2022-07-26 12:22:00.

Le métier d’enseignant peine à attirer, et la médiatrice de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, Catherine Becchetti-Bizot, a une piste pour y remédier. Dans son rapport annuel, publié lundi 25 juillet, elle relève le nombre important de recours en lien avec les questions de mobilité : « Elles constituent 17 % des réclamations (des personnels), soit près de 600 saisines pour l’année 2021. »

L’étude met en exergue les difficultés des enseignants ayant précédemment occupé un autre emploi et qui se voient affectés dans une académie très éloignée de chez eux. Cela ne participe pas à rendre attractif un métier qui peine de plus en plus à recruter : plus de 4 000 postes n’ont pas été pourvus cette année aux concours enseignants.

Une pénurie d’enseignants en Île-de-France

Stéphane Crochet, secrétaire général du syndicat enseignant SE-Unsa, élargit la question au manque de mobilité entre académies de tous les enseignants. Selon lui, le nœud du problème se situe dans les difficultés à recruter en Île-de-France, qui paralysent l’ensemble du territoire national. « Dans le second degré, les concours sont nationaux, détaille-t-il, une grande partie des nouveaux enseignants se retrouvent donc en Île-de-France, où l’on a cruellement besoin de professeurs. » Les nouveaux lauréats des concours n’ont donc pas d’autre choix, s’ils ne sont pas originaires de région parisienne, que de déménager.

Cependant, Stéphane Crochet souligne qu’il est souvent possible, au bout de quelques années, d’obtenir une affectation dans une autre académie. Ce qui n’est pas le cas dans le premier degré : « Les concours sont académiques et l’affectation se fait dans le département, poursuit-il. Il n’y a pas assez de candidats en Île-de-France, et donc très peu de possibilités de sortir de l’académie, car on ne trouve personne pour remplacer les personnes mutées. »

Selon lui, ce « cercle vicieux » décourage les aspirants enseignants de passer les concours dans les académies de Créteil ou de Versailles, car ils savent qu’ils ne pourront plus en sortir. Catherine Becchetti-Bizot souligne d’ailleurs que « si on veut garder les enseignants à leur poste, avoir des candidats motivés, ça n’est pas en les emprisonnant dans des académies qu’on va réussir à les retenir ».

Stéphane Crochet préconise alors de « travailler à l’accompagnement des étudiants d’Île-de-France qui pourraient vouloir enseigner, pour qu’ils passent les concours », car ce sont des personnes vivant déjà dans la région et qui pourraient avoir envie d’y rester. Cela « redonnerait alors de la fluidité » au système.

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