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Relecture de l’éditorial : Éducation. A quelques jours de la rentrée scolaire, des enseignants n’ont toujours pas d’affectation

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Son titre troublant (Éducation. A quelques jours de la rentrée scolaire, des enseignants n’ont toujours pas d’affectation) parle de lui-même.

Sachez que le chroniqueur (présenté sous le nom d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur le web.

Vous pouvez prendre connaissance de ces révélations en confiance.

L’article a été divulgué à une date mentionnée 2022-08-27 00:44:00.

Professeur de mathématiques depuis 2 ans, Julie* s’est vue rapidement affectée un collège de Seine-Saint-Denis au début de l’été avant d’apprendre l’annulation de cette affectation plus d’un mois après. « C’est difficile à digérer, j’avais préparé mes cours, je me projetais et je me retrouve dans l’incertitude du jour au lendemain. On me dit d’attendre une nouvelle affectation mais à cinq jours de la rentrée, je n’ai toujours pas de nouvelles », se désole-t-elle. Débutante, Julie se sent plus que jamais « piégée et abandonnée », pourtant sa situation est loin d’être une exception.

« On peut m’envoyer n’importe où »

Dans le Val d’Oise, Alyssande, professeur de lettres modernes, attend un coup de fil de son académie depuis le début de l’été. « Des collègues m’avaient expliqué le fonctionnement mais je suis quand même surprise, c’est une situation très inconfortable », désespère-t-elle. Si elle tente de se projeter un maximum en préparant « des premières séances pour tous les niveaux du secondaire », la jeune enseignante se dit « stressée » et « appréhende » sa première rentrée en tant que titulaire. « On peut m’envoyer n’importe où et dans plusieurs établissements à la fois, cette gestion me met en colère », explique-t-elle.

Les enseignants de primaire n’échappent pas à cette mauvaise gestion. Marion, 23 ans est institutrice depuis 3 ans dans l’académie de Reims a dû jongler avec un emploi du temps réparti dans trois écoles différentes l’année dernière et se retrouve sans affectation pour l’année à venir. « Mercredi on peut m’attribuer une classe du jour au lendemain, comme me dire de rentrer chez moi. C’est compliqué, tout est fait dans la précipitation », peste-t-elle. Si elle a fait des vœux au mois de mai pour les écoles dans lesquelles elle aurait aimé être affectée, elle a l’impression qu’ils ne sont pas du tout pris en compte. Un facteur de « découragement » pour l’institutrice.

Dans la même situation dans l’académie de Créteil, Arthur* peine à se motiver et à se projeter. « J’adore mon métier, faire les cours et être devant les élèves mais tout le reste n’est que contrainte. C’est une vocation, pas un sacerdoce », explique-t-il avant d’ajouter : « le coup dur est intervenu cette semaine quand le recteur de mon académie a avoué privilégier les enseignants contractuels aux titulaires ».

S’il réfléchit à exercer à l’étranger, il ne se voit pas quitter la profession pour le moment. De son côté, les collègues plus expérimentés d’Alyssande lui conseillent de « penser à un autre métier ». Marion confie hésiter à poursuivre sa carrière si les conditions d’attribution de poste ne s’améliorent pas. En 10 ans, le nombre de démissions dans l’Éducation nationale aurait triplé.

*Les prénoms ont été modifiés.

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L’Éducation sentimentale,Le livre . Ouvrage de référence.

Manuel de civilité pour les petites filles à l’usage des maisons d’éducation,A voir et à lire. .

Revues étrangères – L’Éducation du roi de Rome,A voir et à lire. . Disponible sur internet.