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Ceci se propage sur internet : Depuis Pau, cette Afghane promeut l’éducation pour tous

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Voici un éditorial que nous sommes heureux de communiquer ici sur notre site. Le propos est « l’éducation ».
Le titre suggestif (Depuis Pau, cette Afghane promeut l’éducation pour tous) synthétise tout le papier.

Présenté sous le nom «d’anonymat
», le rédacteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

Il n’y a aucune raison de ne pas croire de la fiabilité de ces informations.

De l’interview d’Hamid Karzai à l’exil

« Jusqu’à ce moment-là, ma vie était très bien à Kaboul. C’est une ville très bien, avec de bonnes écoles pour les filles, ma famille. Et mes amis, filles et garçons, avec qui je travaillais », explique la jeune femme. Firuza compte alors déjà six ans d’expérience dans le monde de la presse, à travers des stages et des emplois, à la télé et à la radio, notamment sur Radio Free Europe/Radio Liberty, un organe très largement financé par les États-Unis.

Elle interviewe Hamid Karzai, l’ancien président d’Afghanistan ou encore Shahrzad Akbar, ancienne patronne de la commission des droits de l’homme en Afghanistan. En 2018, Firuza reçoit même le prix du Journaliste de l’année.

Mais en août 2021, tout bascule. Les talibans, qui avaient déjà dirigé le pays entre 1996 et 2001 en suivant une version ultra-rigoriste de la loi islamique, reviennent au pouvoir. Firuza n’a alors qu’une idée : fuir. « Tout le monde était stressé. J’ai écrit aux ambassades du Canada, d’Inde, des États-Unis, de France pour trouver une solution », raconte la jeune femme, en charge depuis la mort de leurs parents de ses deux jeunes frères de 16 et 22 ans .

L’ambassade de France, avec qui elle avait travaillé, lui répond et le 24 août, elle quitte Kaboul. Après huit jours dans un hôtel à Bordeaux, elle débarque à Pau avec ses deux plus jeunes frères, très tristes d’avoir quitté leur pays et famille. « Mais là-bas, je n’étais plus en sécurité. Mes deux frères aînés ont été licenciés de la police. Ils n’ont plus de travail. Les filles ne peuvent plus aller à l’école. Elles doivent porter un niqab leur couvrant le visage. Moi, je ne pouvais même pas imaginer faire ça », avoue-t-elle tout en réajustant son léger voile.

Importance de l’éducation

À Pau, une nouvelle vie commence, entre cours de français, inscription au lycée pour le plus jeune de ses frères et acclimatation. « Dans mon immeuble, j’ai trouvé des voisins adorables, des familles françaises qui m’invitent à manger », salue la jeune Afghane. Son engagement, notamment en faveur de la paix, lui a valu d’obtenir en un mois sa carte de séjour et un statut de réfugié politique. À ce titre, elle peut rester dix ans dans l’Hexagone. « La France est mon deuxième pays, elle m’a aidée au pire moment de ma vie, confie-t-elle, reconnaissante. Mais j’espère la fin des problèmes en Afghanistan pour que je puisse y retourner. »

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En attendant, Firuza poursuit ses cours de français. Elle s’est inscrite à l’université en sciences politiques et y entrera en septembre. « L’éducation, c’est très important », insiste cette femme courageuse.

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