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Article tout frais : Mathilde, professeur des écoles à Toulouse, explique pourquoi elle a démissionné de l’Éducation nationale

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Nous avons remarqué un papier sur le web dont le sujet est «l’éducation».

Le titre (Mathilde, professeur des écoles à Toulouse, explique pourquoi elle a démissionné de l’Éducation nationale) condense tout l’article.

Sachez que le chroniqueur (annoncé sous le nom d’anonymat
) est positivement connu.

La crédibilité est ainsi sérieuse concernant ce papier.

L’encart a été édité à une date mentionnée 2022-09-07 00:01:00.

l’essentiel
Professeur des écoles auprès d’élèves handicapés dans un établissement de Haute-Garonne, Mathilde, 31 ans, a fait le choix de quitter l’Education nationale après cinq années d’enseignement. Elle évoque les raisons qui l’ont menée à prendre cette décision.

À la rentrée, Mathilde (prénom d’emprunt) n’a pas retrouvé le chemin de l’école. Professeur des écoles en ULIS, classes accueillant des élèves en situation de handicap, puis en SEGPA, la jeune femme de 31 ans a donné sa démission il y a cinq mois après un burn-out et beaucoup de désillusions. « Je suis rentrée dans l’Éducation nationale il y a cinq ans pour avoir un métier avec du sens. Au final, j’ai été confrontée à une institution rigide et maltraitante avec les enfants et le personnel. »

Mathilde raconte les journées à rallonge, le sentiment que les droits de ses élèves ne sont pas respectés, l’absence de réponses du rectorat ou des gestionnaires, que ce soit lors de signalements de situations problématiques ou pour obtenir des informations. « J’étais toujours en train de quémander l’accès aux cours auprès des enseignants de classes « ordinaires ». Avec le Covid, c’était encore pire. On devait tout gérer. Souvent mes élèves étaient oubliés des dispositifs. »

« La charge de travail est très importante »

Et il y a aussi l’incompréhension des parents et du grand public face à la détresse des profs. « On en revient toujours à la question des vacances, alors qu’on a une charge de travail très importante. L’énergie qu’il faut dépenser et le nombre de choses à gérer, ça m’a vraiment surprise quand j’ai commencé ! »

Après trois ans et demi de ce régime, Mathilde craque. Anxiété, fatigue, dépression : l’enseignante est arrêtée. Elle ne compte pas retourner dans l’Education nationale à moins d’un changement radical du système. « J’ai beaucoup d’inquiétude pour l’avenir : je ne vois pas comment on peut se sortir de cette situation. Les gens veulent faire des choses mais on ne leur donne pas les moyens. » Aujourd’hui, Mathilde est toujours en arrêt maladie, elle envisage de travailler dans le secteur du handicap au sein d’une association.

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