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A retenir : pourquoi une réforme des bourses est nécessaire

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Voici le principal d’un post que notre équipe vient de relever sur le web. Le thème va franchement vous intéresser. Car le thème est « voitures anciennes ».

Le titre séduisant (pourquoi une réforme des bourses est nécessaire) parle de lui-même.

Annoncé sous le nom «d’anonymat
», le journaliste est connu et fiable pour plusieurs autres éditoriaux qu’il a publiés sur le web.

Les révélations éditées sont de ce fait perçues véritables.

Sachez que la date de publication est 2022-09-16 09:50:00.

Texte en question :

Elle était attendue de longue date par les associations étudiantes. La ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a finalement lancé jeudi le chantier de la réforme des bourses étudiantes en annonçant une concertation nationale sur le sujet début octobre. « Elle doit reposer sur un travail d’objectivation du système de bourse actuel, de définition de ses limites, de comparaison internationale des systèmes de bourses étudiantes et de la construction d’un nouveau modèle à même de renforcer la lutte contre la précarité étudiante », a détaillé la ministre.

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Un système d’échelons

Aujourd’hui, le montant des bourses étudiantes, versées sur dix mois sauf situation exceptionnelle, est fixé en fonction de l’avis d’imposition des parents deux ans avant la demande (soit pour l’année universitaire 2022-2023, le revenu de 2020). Le montant annuel de la bourse versée à l’étudiant est définie en fonction de son appartenance à l’un des huit échelons existants. 

« Le premier problème, c’est qu’on prend en compte les revenus d’il y a deux ans, alors que le foyer fiscal a pu évoluer depuis. La deuxième limite, c’est que les bourses sont délivrées sur 10 mois, ce qui met en difficulté bon nombre d’étudiants qui gardent leur logement l’été. Enfin, les échelons sont un vrai sujet de préoccupation. Hier encore, un étudiant est venu me voir pour me dire que cette année il n’aurait pas de bourse car ses parents ont déclaré un euro de trop sur leur foyer fiscal », déplore Anne-Claire Syrieix, vice-présidente en charge des affaires sociales de la Fage, la Fédération des associations générales étudiantes.

« Les bourses sont pensées comme un coup de pouce pour les parents et ne sont pas réfléchies pour permettre au plus grand nombre de pouvoir s’inscrire dans l’enseignement supérieur et réussir ses études », estime quant à elle Imane Ouelhadj, la présidente de l’Unef, l’Union nationale des étudiants de France.

Le seuil de pauvreté comme référence

Jeudi, la ministre de l’Enseignement supérieur a assuré qu’il n’était « pas acceptable qu’un étudiant se voit retirer ou suspendre sa bourse en raison d’une augmentation de quelques euros du revenu de ses parents ». Mais elle n’a pas livré beaucoup d’éléments sur les pistes envisagées par le gouvernement pour refonder le système des bourses. 

La Fage plaide pour une suppression des échelons et pour une bourse qui complèterait l’apport financier des étudiants jusqu’au seuil de pauvreté, à 1 102 euros. « Cela permet une vraie prise en compte de l’individualité de chaque étudiant et de sa situation en temps réel », explique Anne-Claire Syrieix. Du côté de l’Unef, on est plutôt en faveur d’une allocation d’autonomie pour tous du niveau du seuil de pauvreté. Avec cette allocation, « le reste à charge pour les étudiants baisserait de 87% pour les étudiants décohabitant en région parisienne, et de 200% en province », avance Imane Ouelhadj. 

Un premier point sur la concertation sera fait en janvier 2023, a indiqué Sylvie Retailleau. « Si on identifie des points d’accord, on pourra mettre en œuvre dès la rentrée 2023 une partie de la réforme. On se donne ensuite jusqu’à la rentrée 2024, voire 2025 pour implémenter ce nouveau modèle », a-t-elle ajouté.

Il y a pourtant urgence à agir. L’inflation impacte durement le train de vie des étudiants. Les associations étudiantes ont chiffré à environ 7% la hausse du coût de la vie étudiante pour cette rentrée. « Aujourd’hui, des étudiants meurent de faim et d’angoisse et il faut des réponses rapides pour ces étudiants, on ne peut pas attendre trois ans pour avoir une réponse sur la précarité des étudiants », s’agace Imane Ouelhadj. L’Unef réclame à court terme la création de 100 000 places supplémentaires d’échelons de bourse, avec une augmentation mensuelle de 100 euros par échelon. 

Pour rappel, cet été, le gouvernement avait décidé de revaloriser les bourses sur critères sociaux de 4% à la rentrée 2022.

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