Mois : août 2022

La Bible ! Ils ont même censuré la Bible ! Mais qu’est-ce qui a bien pu passer dans la tête des administrateurs du district scolaire indépendant de Keller, dans le nord du Texas, pour ordonner aux directeurs d’école et aux bibliothécaires de retirer à la mi-août la Bible des rayons et des salles de classe ? Le livre saint a fait les frais de nouvelles règles adoptées par le district qui visent à exclure certains ouvrages pour protéger les enfants de « contenus sexuellement explicites ». Parmi les autres victimes de la purge, l’adaptation sous forme de roman graphique du journal d’Anne Frank. Dans de plus en plus d’Etats américains, les zélateurs de la bien-pensance sévissent comme jamais.

Dans une étude d’une ampleur inédite, Pen America, célèbre organisation littéraire de défense de la liberté d’expression, conclut à une véritable explosion de la censure en milieu scolaire. Cette année, elle a recensé pas moins de 137 projets de loi, surnommés « lois bâillons », destinés à empêcher les élèves de s’interroger sur les questions d’identité sexuelle et raciale et sur certains épisodes politiques ou historiques – comme l’esclavage –, dans 36 Etats différents. Une augmentation de 250 % par rapport à 2021. Les Etats utilisent désormais leur pouvoir législatif pour régenter ce qu’il est permis de penser dans les établissements scolaires et font des conseils d’école des polices des mœurs où l’on juge ce qui est politiquement ou moralement incorrect. Cette vague de censure est l’une de

Au collège Robert-Doisneau de Sarralbe , 450 élèves s’apprêtent à faire leur rentrée jeudi 1er septembre à 8 h pour les 6e, et vendredi 2 septembre à 8 h pour les élèves de 5e, 4e et 3e. Mais avant les collégiens, ce sera au personnel de faire sa rentrée mercredi 31 août. Le personnel de l’établissement compte une soixantaine de personnes, dont trois sont fraîchement arrivées pour faciliter la vie quotidienne au collège. Ainsi, l’équipe de direction menée par Christophe Pulkowski , principal, et Joëlle Carbiener, principale adjointe, a obtenu la création d’un poste de conseillère principale d’éducation (CPE), qui sera désormais occupé par Fanny Reiss, venue du collège Nicolas-Untersteller de Stiring-Wendel, où elle a exercé durant huit ans. « Jusqu’ici, le collège ne disposait pas de CPE  », précise le principal Christophe Pulkowski. «  Nous sommes ravis de la création de ce poste à Sarralbe, qui permettra de faciliter le lien entre les parents et l’établissement.  » De son côté, Fanny Reiss, qui sera entourée par 6 assistants d’éducation, aborde cette rentrée sereinement : «  Je suis heureuse d’apporter mon expérience au personnel du collège et souhaite une bonne rentrée à tous.  »

Outre une nouvelle CPE, une nouvelle gestionnaire, Solène Lallemant, et une nouvelle infirmière, Elsa Stehly, arrivent également pour cette rentrée 2022.

Faire entrer l’environnement

Durant cette année scolaire, l’établissement de 34 enseignants renouvellera comme l’an passé les trois semaines thématiques, dont la semaine de la citoyenneté et de l’environnement, qui aura lieu du 3 au 7 octobre. Durant cette semaine auront lieu les élections des délégués, mais aussi des interventions extérieures diverses et une éducation à l’environnement particulière. L’équipe de direction souhaite faire entrer l’environnement au collège sur différents projets, et mettre l’accent sur le respect mutuel pour regagner en sérénité. De ce fait, dès lundi 5 septembre aura lieu la journée du respect, dont le but est de travailler mieux en se respectant. Probablement l’un des points forts de cet établissement, où l’élève a toutes ses chances de s’épanouir pleinement durant sa scolarité.

Dans un rapport qui doit être publié lundi et que nous révélons, la Défenseure des droits s’inquiète d’un accompagnement des élèves en situation de handicap qui ne répond pas aux besoins. En 2021, les réclamations au sujet de difficultés d’accès à l’éducation d’enfants handicapés représentaient près de 20% des saisines qui lui sont adressées au titre des droits de l’enfant.

Ce rapport fait suite à ce grand nombre de réclamations reçues par les 550 délégués de la Défenseure des droits sur tout le territoire français….

Le collège des Missions à Blotzheim conserve ses effectifs : quelque 500 élèves pour le collège, avec quatre classes par niveau, 530 environ si l’on compte la classe de CM2. « De toute façon, explique la directrice, Sandra Margue, nous n’avons pas davantage de place ! Nous sommes au maximum de ce qu’il est raisonnable d’accueillir », avec des effectifs comprenant entre 29 et 32 élèves. Car « il faut pouvoir s’occuper de chacun ».

Pour chaque niveau, de la sixième à la troisième, il y a une section bilingue. Sans oublier, en…

C’est la rentrée pour le Club d’utilité et d’éducation canine (CUEC) de Plescop présidé par Henri Bardoult. La reprise des cours d’éducation (ouvert à tous les chiens, après adhésion au club) se fait à partir de ce dimanche 28 août à 9 h 30.

Pour la confirmation « toutes races », qui a lieu mercredi 31 août sur le terrain du club au rond-point de Menessal, 150 chiens sont inscrits. « La confirmation consiste en un examen par un juge de la Société centrale canine, qui permet de vérifier que le chien répond aux critères et caractéristiques de sa race, et ne présente pas de défauts éliminatoires, tels que le manque important de dents, la monorchidie (absence congénitale d’un testicule), un comportement dangereux… », précise Henri Bardoult. Avec ce certificat d’aptitude, le chien obtient son pédigrée définitif, qui lui permet de devenir reproducteur. « Il sera encore possible de s’inscrire sur place, à partir de 10 h le mercredi 31 août », souligne le président.

Pratique

Renseignements auprès du président du club au 06 86 87 64 33.

Professeur de mathématiques depuis 2 ans, Julie* s’est vue rapidement affectée un collège de Seine-Saint-Denis au début de l’été avant d’apprendre l’annulation de cette affectation plus d’un mois après. « C’est difficile à digérer, j’avais préparé mes cours, je me projetais et je me retrouve dans l’incertitude du jour au lendemain. On me dit d’attendre une nouvelle affectation mais à cinq jours de la rentrée, je n’ai toujours pas de nouvelles », se désole-t-elle. Débutante, Julie se sent plus que jamais « piégée et abandonnée », pourtant sa situation est loin d’être une exception.

« On peut m’envoyer n’importe où »

Dans le Val d’Oise, Alyssande, professeur de lettres modernes, attend un coup de fil de son académie depuis le début de l’été. « Des collègues m’avaient expliqué le fonctionnement mais je suis quand même surprise, c’est une situation très inconfortable », désespère-t-elle. Si elle tente de se projeter un maximum en préparant « des premières séances pour tous les niveaux du secondaire », la jeune enseignante se dit « stressée » et « appréhende » sa première rentrée en tant que titulaire. « On peut m’envoyer n’importe où et dans plusieurs établissements à la fois, cette gestion me met en colère », explique-t-elle.

Les enseignants de primaire n’échappent pas à cette mauvaise gestion. Marion, 23 ans est institutrice depuis 3 ans dans l’académie de Reims a dû jongler avec un emploi du temps réparti dans trois écoles différentes l’année dernière et se retrouve sans affectation pour l’année à venir. « Mercredi on peut m’attribuer une classe du jour au lendemain, comme me dire de rentrer chez moi. C’est compliqué, tout est fait dans la précipitation », peste-t-elle. Si elle a fait des vœux au mois de mai pour les écoles dans lesquelles elle aurait aimé être affectée, elle a l’impression qu’ils ne sont pas du tout pris en compte. Un facteur de « découragement » pour l’institutrice.

Dans la même situation dans l’académie de Créteil, Arthur* peine à se motiver et à se projeter. « J’adore mon métier, faire les cours et être devant les élèves mais tout le reste n’est que contrainte. C’est une vocation, pas un sacerdoce », explique-t-il avant d’ajouter : « le coup dur est intervenu cette semaine quand le recteur de mon académie a avoué privilégier les enseignants contractuels aux titulaires ».

S’il réfléchit à exercer à l’étranger, il ne se voit pas quitter la profession pour le moment. De son côté, les collègues plus expérimentés d’Alyssande lui conseillent de « penser à un autre métier ». Marion confie hésiter à poursuivre sa carrière si les conditions d’attribution de poste ne s’améliorent pas. En 10 ans, le nombre de démissions dans l’Éducation nationale aurait triplé.

*Les prénoms ont été modifiés.